Découverte de la route mythique du kilomètre 666 à travers l’histoire du rétroviseur

parcourez l'histoire captivante de la route mythique du kilomètre 666 à travers l'évolution du rétroviseur automobile.

Bienvenue sur la route mythique du kilomètre 666, où chaque virage révèle un fragment d’histoire à travers le prisme fascinant du rétroviseur. Embarquez pour un voyage captivant à la découverte de ces deux trésors de la route, miroirs de notre passé et guides de notre avenir. Attachez vos ceintures, l’aventure commence !

La légende de la route Transtaïga

La route Transtaïga, longue de 666 km, est un véritable défi pour les voyageurs en quête d’aventure. Ce chemin sinueux et isolé traverse le territoire d’Eeyou Istchee, de l’ouest à l’est, passant par les terres de peuples autochtones tels que les Naskapis et les Innus. Cette route, empruntée par des journalistes et des aventuriers audacieux, offre une immersion dans un monde sauvage et solitaire, où la moindre imprudence peut coûter cher.

Une exploration sans concessions

L’un des récits marquants sur cette route légendaire est celui de Luc Chartrand, qui a documenté son voyage il y a 26 ans dans un article intitulé “Taïga Blues”. Luc s’est aventuré dans le nord-est du Québec, découvrant un environnement impitoyable infesté de mouches noires et peuplé d’animaux féroces.

La route elle-même ne fait aucune concession : il n’y a qu’une seule station-service tout au long des 620 km de la route Billy-Diamond, avant de bifurquer vers la Transtaïga. Cette station, le Relais routier du km 381, est le seul endroit où les voyageurs peuvent refaire le plein avant de continuer leur périple vers l’inconnu.

Le déclin du caribou et autres changements environnementaux

Depuis le temps de l’exploration du journaliste Luc Chartrand, les choses ont bien changé, notamment la population de caribous. Autrefois abondants, ces animaux sont devenus rares en raison de la dégradation de leur écosystème, du braconnage et des cycles naturels. La harde de la rivière aux Feuilles, qui était l’un des plus grands rassemblements d’animaux sauvages avec 650 000 têtes en 2001, a vu ses effectifs chuter drastiquement.

Cette évolution a également entraîné des changements dans l’industrie de la chasse sportive à l’orignal, désormais interdite sauf pour les membres des nations crie, naskapie et innue.

Une toponymie et une gouvernance en évolution

Les noms de lieux ont également évolué au fil des ans, reflétant une plus grande reconnaissance de l’héritage autochtone. La route de la Baie-James, par exemple, est désormais connue sous le nom de route Billy-Diamond, en hommage au grand chef cri décédé en 2010. De même, le terme “Baie-James” a été remplacé par “Eeyou Istchee”, marquant la constitution d’un véritable gouvernement autochtone en 2012 suite au traité de la Paix des Braves.

Restez informés

Comme les récits de ces aventures nous l’ont prouvé, l’histoire est en constante évolution. Pour rester informés sur les derniers développements et les récits marquants du passé, n’hésitez pas à vous inscrire à notre infolettre quotidienne.

Bonne lecture,

Émilie Lambert, rédactrice spécialisée en voyages et histoire